Près d’un mois après les résultats des dernières élections, les Canadiens attendent avec impatience que le Parlement entame sa 44e session et que de nouveaux projets de loi soient présentés. L’un de ces projets de loi très attendus est l’interdiction des thérapies de conversion. Le Projet de loi C-6 : Loi modifiant le Code criminel (thérapie de conversion) a été adopté par la Chambre des communes en juin dernier. Toutefois, le Sénat a été ajourné pour l’été avant d’avoir pu voter sur le Projet. Malheureusement, la nouvelle élection a annulé tous ces progrès.
Même si le gouvernement fait table rase du passé, la plupart des problèmes auxquels sont confrontés les femmes et les enfants queer et trans continuent d’exister. La thérapie de conversion a été dénoncée par des organisations internationales et nationales comme étant inefficace, psychologiquement dangereuse et, discriminatoire. Cette thérapie est connue pour entraîner l’anxiété, la dépression, la honte et le suicide.
Les électeurs doivent contacter leurs députés afin d’insister que cette interdiction ne soit pas abandonnée pour la deuxième fois. Il est impératif de protéger la dignité, la vie, la liberté et la sécurité de toutes les femmes, y compris celles qui font partie de la communauté LGBTQ2+.